La voix, la déesse et la plume. Fabulette pour de grands enfants.
Nourrie d'encre sépia, (chaque détail compte!)
Plume déraisonnable, frémissante et altière,
Faiseuse de mauvais vers, galéjades et contes,
Cherche pour long voyage en Terres Etrangères
Beauté lisse et fatale, en béton cellulaire;
Portant bien haut la tête, qu'elle a petite mais fière
Un long corps délié, scellant en ses flancs lisses
Tant d'hommages délétères d'amoureux, de touristes!
Quand femme elle fait fi des désirs égoïstes
Et que clouée au sol, elle rêve qu'on la hisse
Là-bas. Dans la vraie vie. Celle que lui insuffla
Un génie romantique, épris de sa douceur, sa blancheur virginale...
Mais elle ne voulait point être image d'Epinal!
Ce grand homme ce sculpteur, ce Père putatif,
(Rires) comprit que liberté ne souffre aucun tarif.
Il donna à la plume sa voix de basse en gage,
Et tous trois, de l'Histoire, écriront quelques pages...
Hélène. (Hommage à un artiste.)
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